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Avez-vous peur des légendes sanglantes ?
 
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 Le contexte

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Reed Minami
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Reed Minami


Messages : 57
Date d'inscription : 30/03/2009
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MessageSujet: Le contexte   Le contexte I_icon_minitimeMar 28 Juil - 11:53

L'HISTOIRE #

Akai-san (le mont rouge) est nommé ainsi, pour son passé sanglant. Soit disant maudit, dû à son histoire morbide, la population Japonaise avait décidé, depuis bien longtemps, de ne plus parler de cette « montagne ». Le temps passant, l'histoire devint une légende et le « mont » fût oublié par le monde japonais.

En 1938, un an avant la seconde guerre mondiale, Akai-san, était un lieu dans lequel les voyageurs pouvaient se reposer. Depuis des années, les habitants du « mont », réputés pour leur ouverture et leur amabilité envers les voyageurs, tenaient des auberges douillettes et familiales. En plus d'une ambiance amicale et sereine, s'ajoutait un paysage magnifique, cossu de cerisiers et autres plantes ainsi que de nombreux jardins aquatiques et autres parcs naturels.
Les voyageurs aimaient s'y reposer après leurs longues marches ou traversées. Akai-san était réputé pour son accueil. Aimé pour son coté apaisant.

Aussi, il attirait les voyageurs pour les mystères de son appellation. Effectivement, Akai-san n'était pas une montagne. Il s'agissait juste d'une colline, plus haute et plus vieille que celles alentours, sur laquelle les habitants avaient construit leur petit coin de paradis. Depuis toujours, les gens avaient appelé cette haute colline « la montagne » et c'est ainsi que l'on ajoutait « mont » au nom de cette colline.
Seulement, doutez-vous bien qu'à l'époque, on ne nommait pas la colline « Akai-san », le mont rouge. Ce nom est venu bien plus tard.
La colline portait le nom de An'tai-san (le mont de la paix) cause des habitants qui s'efforçaient d'offrir le meilleur accueil aux voyageurs.

***


A l'année 1942, en plein milieu de la seconde guerre mondiale, An'tai-san fut visité par des voyageurs, des soldats plus précisément. Rien d'extraordinaire durant une guerre.
La guerre, pour le moment, n'avait jamais touché le mont, et malgré elle, les habitants se donnaient toujours du mal pour donner aux passants, un peu d'humanité, d'amitié et de paix, durant ces temps difficiles.

Mais ces nouveaux arrivants, firent basculer l'équilibre de la petite ville tranquille.

Ils étaient une petite dizaine, pas plus, dit-on dans la légende. Personne n'a jamais pu dire de quelle terre ils venaient. Quelques témoins avaient bien dit avoir vu passer un petit groupe de dix hommes armés jusqu'aux dents, qui chantonnaient en chœur un air inconnu au Japon. Ils les avaient vu se diriger vers le An'tai-san, en riant aux éclats, et en parlant une langue, elle aussi inconnue aux japonais.

En une nuit, le An'tai-san fut rasé, brûlé et complètement détruit. Les hommes furent tous massacrés, les femmes et les enfants violés et torturés. Le petit paradis devint un enfer et on dit que les habitants du village le plus proche, à quelques kilomètres du bas de la colline, avaient vu le ciel en feu toute la nuit.

Au petit matin, il ne restait que des cendres et des cadavres abandonnés. Aucun survivant ne fut retrouvé. Le Ant'ai-san n'existait plus.

C'est alors que l'histoire changea.

On raconte qu'après le massacre, la ville fut rebâtie par les villages alentours. En une année seulement, les décombres furent remis sur pied et la ville renaquit alors de ses cendres. Par respect, les villageois ayant reconstruit n'y habitèrent plus, et laissèrent ainsi seul et abandonné, le mont de la paix à l'effigie de ce qu'il était avant le massacre.

Personne ne parla plus de An'tai-san après la guerre. Et l'on disait aussi que celui qui osait s'y aventurer, changeait d'attitude ou ne revenait pas. La haine trônait dans les rues de la ville silencieuse.
La légende raconte que les villageois massacrés n'ont pas accepté leur sort. Eux qui avaient toujours était accueillant et qui s'étaient toujours donné corps et âmes pour les voyageurs, ne pouvaient pas accepter cette fin horrible.

La ville fut donc condamnée et dite maudite.

***


Quelques années plus tard, un riche américain débarqua sur les terres japonaises. Il cherchait un lieu où construire son rêve : une petite ville moderne. Personne ne su lui proposer de lieu où il puisse mettre à bien son projet. C'est seulement après quelques mois passés au Japon et après avoir dévoré des centaines de livres sur cette culture, nouvelle, qu'il tomba sur l'histoire du mont de la paix. Il tomba vite amoureux de la description de l'endroit, et malgré son histoire sanglante et ses légendes morbides, il rechercha le An'tai-san, renommé plus tôt en Akai-san.

Venant d'une culture moins superstitieuse que celle des japonais, les légendes ne lui firent pas froid au yeux, et la moitié de sa fortune s'en alla alors dans l'achat du terrain maudit.

Le riche américain construit sa ville, et déboursa encore des sommes inconcevables dans l'agencement de son rêve. Le Akai-san se mit alors à vivre et fut tout d'abord habité par de riches étrangers, venus des quatre coins de la terre, à la recherche d'un peu de tranquillité. Le Akai-san semblait avoir pardonné le massacre, puisque la ville grandissait et que personne ne se plaignait. Personne n'eut disparut et aucun phénomènes étranges ne survinrent. Même les japonnais venaient visiter la ville.

C'est seulement lors du douzième anniversaire de la nouvelle ville, que les premières bizarreries firent leur apparition. A 56 ans, le créateur de la ville trouva la mort dans des circonstances encore inconnues à ce jour. Sa santé était pourtant bonne, si ce n'est quelques problèmes de cœur qu'il avait toujours eu.

D'autres décès étranges furent recensés dans l'année, toujours aux alentours des anciens lieux de massacre. La ville continua tout de même à vivre et à grandir, faisant passer ces morts pour de simples coïncidences. Ceux qui s'aventuraient à dire que les décès avaient un rapport avec l'histoire de l'ancienne ville se voyaient alors critiqué, la superstition étant peu acceptée dans le nouveau Akai-san.

Après l'année des douze ans de la nouvelle ville, plus aucune mort étrange ne fut enregistrée. Peut-être faut-il attendre douze ans de plus ?
Les esprits des massacrés sont-ils toujours dans la ville ?
Qui sait... N'empêche que si vous vous aventurez trop près des lieux de massacre, ou si vous vous enfoncez dans les rues de Akai-san, vous ne vous y sentirez jamais seul...
Une présence étrange règne en maître dans la ville, et même si on la tait, elle est belle est bien là. La haine des villageois persiste et ne la négligeons pas...

Avez-vous peur des légendes sanglantes ?

Bienvenu à Akai-san, le mont rouge.

Code n°2 : Nando me ga anata.
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