SARABA
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 Reed Minami

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Reed Minami
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Reed Minami


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Date d'inscription : 30/03/2009
Age : 35

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MessageSujet: Reed Minami   Reed Minami I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 19:20

Vous même :

Prénom : Margaux
Âge : 17 ans

Votre personnage :

Description physique : Je suis un jeune homme beau à ce qu'il paraît. Enfin, la beauté reste subjective. Pour mon dernier passage chez le médecin, je mesurais un mètre soixante-quinze pour quelques cinquante-deux kilos et demis. J'ai les cheveux noir d'ébène et les yeux gris. Le visage fin et pâle. L'air froid, détaché, absent. Nous ne sommes que ce que nous montrons.

Que puis-je vous dire d'autre ? Mon style vestimentaire est-il important ? Si ça l'est alors, je suis plutôt classique. Jean, chemise, qui restent toujours dans les teintes noires à blanches. Ou blanches à noires, comme vous préférez. Oh, aussi mes cheveux sont mis-long, ils tombent dans ma nuque et me chatouillent les épaules. Quelle précision pathétique et inutile. Coiffés en bataille, enfin, pas vraiment coiffés d'ailleurs... Il me semble que c'est tout. Pour les mesures, d'autres choses plus personnelles je vous propose de venir évaluer ça par vous même.

Description psychique : Ah, nous y voilà. Il me semble que je pourrais dire beaucoup de chose à ce sujet. Je suis une personne inévitablement instable. Je n'ai jamais voulu croire être un dépressif. Non, il me semble que c'est plus profond. C'est dû à un trouble, un traumatisme causé lors de mon enfance. Je suis probablement une personne moralement fragile, n'ayant pas supporté l'a situation que j'ai enduré durant mon enfance. Je suis frustré par le manque de tendresse que ma pauvre mère n'a jamais pu m'offrir. Les « caresses » de mon père étaient un peu trop appuyées. Suite à ça, je fais un rejet de toute forme de sentiments et de gestes qui s'y rapportent. Si on réfléchit un peu, comment puis-je comprendre et accepter ce que je n'ai jamais connu ?
Les femmes me dégoutent, sous l'image pure qu'on leur attribut, alors qu'elle n'ont rien de tout ça. Elle sont seulement des faibles, qui se protègent sous l'image que l'on veut d'elle. « Je suis fragile, tu dois prendre soin de moi. » Ma pauvre mère pensait ainsi et ça lui a couté la vie.

Je me suis crée un autre personnalité, inconsciemment pour commencer. Puis les choses sont devenues claires. Je ne supportais plus les coups répétés de mon alcoolique de père. Les cris stridents de ma mère, ses plaintes vides de sens. Il ne lui suffisait que de partir. Arrêtons la pitié, il y a toujours un moyens de s'en sortir. Il faut seulement le vouloir. Mais ça, je ne l'ai compris que bien plus tard.

S'est donc mit tout doucement en place, l'accumulation de ma haine et de mon mal être. Il s'est modelé tout doucement en moi et a tissé sa toile d'horreur. L'école devenait ennuyeuse, j'étais trop bon élève. Des jours, j'allais dans les bois, j'attrapais une bête. Et puis le sang coulait. C'est sûrement de là que vient mon addiction à son effluve de fer.

Le mental, c'est une longue histoire. Le jour, ces choses là ne se voient pas.
Quand je vous dis que je ne contrôle rien. Laissez moi vous raconter la suite.
Celle qui se passe quand la lumière cède sa place aux ténèbres hostiles de la nuit.
La nuit, les choses changent encore.

C'est à ce moment là que je ne suis plus seul. J'aime parler de « elle » et moi. Plus haut, je vous parlais d'un dédoublement de personnalité crée doucement lorsque j'étais enfant. Et effectivement, il y a des heures auxquelles je me dois de briser les lourdes chaines qui retiennent « la bête ». C'est ainsi que je l'appelle. Je n'y peux rien, elle est là, tout le temps, cachée en moi. L'homme discret et sage que je suis le jour, se change en un monstre sanguinaire et sans pitié. Je suis schizophrène, je suis fou.

Je tue des femmes, des prostituées. Ça n'a peut être rien à voir avec une « description morale » mais détrompez vous. Effectivement, il y a des raisons, mentales et morales bien particulières qui me font tuer, précisément les femmes. C'est encore une fois une frustration due à mon enfance. J'ai ressenti le manque de tendresse de ma mère comme un rejet et je fais un transfert sur toutes les femmes que je côtoie. Bien qu'elles ne me rejettent pas forcement. C'est ainsi.

Il y a-t-il moralement d'autres choses ?

Beaucoup trop, je ne contrôle rien.

Histoire :
Ma mère est morte. Je l'ai tué, mais c'est un secret entre elle et moi.
Mon père est resté aux États Unis, il est surement sous un pont, dans un caniveau, à attendre qu'on lui jette une pièce, comme le pauvre type qu'il est. Je suis né aux États Unis et j'y suis resté quelques années, avant de venir vivre ici.

Je n'ai à ma connaissance, ni frère ni sœur. Seulement, j'en ai toujours douté. Ma mère était très ouverte en ce qui concerne sa partie inférieure. Si jamais j'apprends un jour l'existence d'un rejeton de cette femme, je ferais en sorte qu'il puisse faire connaissance avec elle.

On se comprend pour le moment ? Je suis désolé, j'aime écrire à ma façon. Je déteste suivre les règles.

Je vis actuellement seul. C'est plutôt pas mal : je n'ai besoin de rien. Oh si, tout de même d'une cafetière, d'un ordinateur et d'un paquet de Davidoff.

Il faut que je vive seul. Vous savez ?

Je ne contrôle rien. Je ne contrôle pas « ça ».

La nuit, ça change un peu. Toujours la même situation, certes, si ce n'est que « la bête » se joint à moi. Ou se prend de moi. Mais au final, elle aime aussi le café, l'ordinateur et les Davidoff. C'est juste quand nous sortons, puisque la nuit, les profs ne m'assènent pas de leurs tirades récitées et re-récitées encore et encore. Pour nous remplir la tête de choses futiles. Pour faire, soit-disant, partager leur savoir. Que je ne m'attarde pas là dessus. Que je ne fasse pas du hors sujet.

Nous faisons donc d'autres choses... Mais ça sort encore une fois du contexte familial.
Pas de famille pour moi, si ce n'est moi même.

Mon histoire n'est pas comme les votre. Comme vos histoires où la vie bascule, lorsque l'idylle s'envole vers de nouveaux cieux. D'ailleurs, il n'y a même pas d'idylle. Je ne comprends pas cet attachement, je ne comprends pas ces sentiments. Je ne comprends pas ce que vous comprenez.

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas raconté ma vie. Mais me voilà à parler, ou plutôt à écrire. Je me creuse la tête pour remplir cette page blanche. Je me creuse la tête pour y inscrire mon histoire. La dernière chose qu'il me reste. Ma putain d'histoire.
Vous savez, ce que je suis actuellement, je ne l'ai pas choisis. Non j'ai rien choisis. C'est comme ça, c'est juste comme ça... C'est à cause de mon enfance.

Papa entrait le soir, maman pleurait, les coups pleuvaient. Et puis c'est tout. « Sex, drugs and rock'n'roll ». Sauf qu'on avait pas assez de fric pour s'acheter de guitare. Et puis si on en avait eu, papa les aurait cassé sur la tête de maman. Ou sur la mienne. Il disait toujours que c'était de notre faute. C'était peut-être vrai. Son slogan c'était un peu « frappes les gens autour de toi, si tu ne sais pas pourquoi, eux le savent ». Sauf qu'on savait pas.

C'est tellement basique ce genre d'histoire. Tellement commun pour des gens comme moi. Un passé horrible, une vie solitaire, des actes mauvais. Mais on y peut rien, on est né au mauvais endroit, avec les mauvaises personnes.

Il y a-t-il des pages entières à écrire pour vous expliquer ces choses ? Si je m'attarde sur les détails, forcement qu'il faudrait des pages. J'aimerais vous faire un compte rendu de l'analyse que j'ai fait de ma propre personne. De mon propre passé et de ses conséquences sur moi. Mais ce serait idiot, laissons un peu de mystère.

Aussi, je vous conseille fortement de ne pas porter de parfum trop prononcé lorsque le soleil se couche. De ne pas trainer dans les rues voisines aux miennes aux alentours de minuit. Ce serait dommage de provoquer la bête qui dort en moi. J'aime quand elle ouvre ses grands yeux rouges. Ses ailes noires de jais m'entrainent dans les abysses profondes de ma folie. Pardonnez moi, je ne contrôle rien.

Si je ne suis pas le Diable, alors je suis un de ses fils.

Je ne crois pas en Dieu, je ne crois pas au Diable.

Je crois en moi et en ma bête. Ensemble nous faisons tout. Ensemble nous sommes invincibles.

Ensemble, je suis fou.
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MessageSujet: Re: Reed Minami   Reed Minami I_icon_minitimeSam 15 Aoû - 1:04

Et si on se souhaiter un bienvenue entre Administratrice Razz

Alors Bienvenue, Bon jeu parmi ce que l'on vient de crée : notre bébé x)

<3
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MessageSujet: Re: Reed Minami   Reed Minami I_icon_minitimeSam 15 Aoû - 10:55

T'es bête xD

Mais merci =D Je suis très contente de mettre inscrite sur ce forum ; )


Je file sur ta fiche de te souhaiter la bienvenue xD

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MessageSujet: Re: Reed Minami   Reed Minami I_icon_minitime

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